Et les dieux créèrent l’homme, et chaque dieu choisit son
peuple. Ah! Que le monde était jeune, que les mystères étaient
limpides! Mais Torak, le dieu jaloux, vola l’Orbe d’Aldur, le joyau vivant façonné par l’ainé des dieux, et ce fut la guerre.
Le félon fut chatié; à Cthol Mishrak, la Cité de la Nuit, il dort toujours d’un long sommeil hanté par la souffrance.
Le fleuve des siècles a passé sur les royaumes du Ponant. Les livres des présages ne parlent plus qu’aux initiés, mais ils sont formels : Torak va s’éveiller. Et justement l’Orbe disparaît pour la seconde fois. Que le maudit la trouve à son réveil et il établira
son empire sur toutes choses.
Belgarath le sorcier parviendra-t-il à conjurer le sort? Dans cette partie d’échec cosmique, il a réussi à préserver une pièce
maîtresse : le dernier descendant des Gardiens de l’Orbe, désigné par les présages, mais qui n’est encore qu’un petit garçon jeté sur les routes par une venteuse nuit d’automne. Un simple pion et si vulnérable…
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