En l’an 2381, la Terre porte soixante-dix milliards d’êtres humains dont la devise est: Croissez et multipliez.
Ils habitent des tours de mille étages, les monades urbaines, et jouissent d’une totale liberté sexuelle. Ils ne quittent jamais leurs villes verticales et explorent rarement un autre étage que le leur.
Ils vivent l’utopie, la promiscuité, le bonheur.
Qui en doute est malade. Qui est malade est soigné. Qui est incurable est exécuté.
Micael, l’électronicien, rêve pourtant de la Terre du passé, de l’Océan, de la nature qu’il a découverts à travers un vieux film d’un siècle. Il fuit.
Et Jason, l’historien, armé par son savoir contre tous les tabous anciens, redécouvre de son côté un sentiment proscrit, la jalousie.
Les Monades urbaines constitue le chef d’oeuvre incontesté de Robert Silverberg, l’un des plus célèbres et des plus féconds des écrivains américains de science-fiction.
Il y peint dans le moindre détail un monde de l’avenir, séduisant, terrifiant, vraisemblable.
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