Hitler a gagné la guerre. L’Allemagne et le japon se sont partagés les Etats-Unis. Au fond de l’Afrique, la solution finale au problème noir est lancée. Entre les vainqeurs, l’entente ne dure pas: la Japon est menacé, l’Empire nazi s’apprête à recouvrir le monde. A nous le totalitarisme tranquille !
Cette histoire ne tient pas debout. On peut entrevoir un autre univers. Les alliés ont gagné la guerre. L’Amérique et la Russie se sont partagé l’Allemagne. Un peu partout, la solution finale au problème des nationalités est lancée. Entre les vainqueurs, l’entente ne dure pas: la course aux armements va bon train, la Russie ne peut pas suivre et l’Empire américain s’apprête à recouvrir le monde. Le mal se banalise.
Cette histoire ne tient pas plus que la précédente. Le Maître
du Haut-Château, dans sa retraite des Rocheuses, parle d’un troisième univers où la guerre s’est terminée autrement.
Et cet univers là est le seul réel. Le seul où il y ait de la compassion et de l’espoir.
Nous sommes cernés par les faux-semblants. Le monde où règnent les Simulacres peut bien s’effondrer: les solitaires survivront. Tel Manfred.
Manfred ne parle pas, il ne nous voit même pas, mais il voit l’abîme qui nous attend et il saura, le moment venu, par le seul pouvoir de l’esprit, déclencher un Glissement de temps sur Mars. Dans une éternité truquée, il est vivant et humain.
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