An 2300. A la suite d’une catastrophe technologique, la vie sur Terre est devenue impossible. Seuls ont survécu les êtres humains qui avaient émigré dans un réseau d’habitats en orbite.
Verity Auger, une archéologue qui a beaucoup à se faire pardonner, accepte de participer à une mission ultradangereuse. Débarquée à Phobos, un satellite de Mars, elle emprunte un tunnel secret qui débouche… sur une station de métro, à Paris, en 1959. La Terre semble en effet avoir été préservée dans un bloc d’ambre, comme un gigantesque insecte. S’agit-il là d’une fenêtre vers le passé ou d’une simulation ?
La mission de Verity consiste à récupérer, avant qu’ils ne tombent dans des mains ennemies, les documents laissés derrière lui par un agent assassiné. Elle ignore encore que l’agent en question avait fait des découvertes susceptibles de modifier considérablement le présent de la jeune femme, mais aussi le passé de la Terre…
Histoire et politique dans La pluie du siècle
Au milieu des années 2070, des nanomachines ont été libérées dans l’atmosphère et les océans de la Terre dans une tentative de renverser le réchauffement climatique.
À la fin de 2076, certaines de ces machines sont devenues conscientes et ont arrêté d’obéir aux ordres. En réponse, des machines plus intelligentes ont été libérées pour essayer de les contrôler.
En Juillet 2077 un total de huit couches de machines ont été libérées, mais le temps a continué à s’aggraver. A ce stade, les nanomachines ont commencé à manger tout dans la mer pour se nourrir. Elles se sont ensuite déplacées vers la terre, et le 27 Juillet, elles ont digérées l’humanité. Les seules personnes à avoir survécu étaient ceux qui vivaient dans les stations orbitales.
Pour finir, cinquante ans après le Nanoclysme toutes les archives numériques liées ont été endommagés, mais on ne sait pas si c’était un sabotage ou un accident. À la suite du Nanoclysme , l’humanité s’est scindée en deux groupes. Une partie de l’humanité cherche à récupérer et préserver tout ce qu’elle peut retrouver la reliant au passé de la terre, tout en rejetant la nanotechnologie qui a conduit au Nanoclysme et en préférant limiter la technologie considérée comme dangereuse.
L’autre partie de l’humanité, les Slashers ne croient pas qu’ils devraient être limités par ce qui s’est passé. Ils pensent au contraire qu’il faut adopter de nouvelles technologies. Ils font remonter leur existence à «une alliance de penseurs progressistes reliés entre eux par un des premiers réseaux informatiques», dont le symbole était une barre oblique et un point. La part de l’humanité accroché au passé contrôle l’accès à la Terre (ou ce qu’il en reste) , la structure en orbite autour d’elle connu sous le nom Tanglewood et Mars, après une guerre acharnée contre les Slashers. Les Slashers contrôlent le reste de l’univers connu, y compris l’accès à un réseau de portails antiques qui s’étend sur la galaxie.
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