Cette fois les hommes ont vraiment besoin d’aide: sur Terre, ils s’enlisent dans le naufrage écologique; sur les mondes extérieurs, ils s’abandonnent à leurs esclaves mécaniques et vivent comme des enfants gâtés dans des paradis artificiels. Deux manières de mourir. Deux manières de se perdre.
Le Dr.Falstofe a bien une idée qui arrangerait tout: entraïner les
hommes dans une nouvelle expansion spatiale. Et traiter les robots pour ce qu’ils sont: des adjuvants efficaces et raisonnables au service d’une cause qu’ils n’ont pas à définir. Mais ces machines bienfaisantes peuvent aussi concourir à une oeuvre de mort, si elles sont manipulées habilement…
L’enjeu est trop grave: pour un peu, on en viendrait à détruire
la Terre au nom des Lois de la robotique.
Alors ? Qu’en est-il de ces Lois fondamentales ? Et de l’avenir même des robots ? Seront-ils acculés à trahir leur programme pour mieux lui rester fidèles ?
En répondant à ces questions, Asimov justifie le cycle de l’Empire
galactique, oû les robots positroniques s’évanouissent pour des
dizaines de millénaires. Tout s’ajuste à merveille. Le rideau se
lève sur la vitalité retrouvée des hommes: hommes embarqués
sur les courants de l’espace, perdus dans une poussière d’étoiles, éparpillés sur des millions de cailloux dans le ciel et qui enfin, hors de tout contrôle visible, en viennent à unir leurs destins sous le signe de Trantor.
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